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Christophe Hondelatte Je vous ai déjà raconté ici des histoires d'animaux que l'on a traîné en France entre le 12ème et le 18e siècle, devant des tribunaux. Eh bien, voici deux autres histoires du même tonneau une histoire de charançons excommunier au 16ème siècle en Savoie et une histoire de brebis sodomites au 17ème siècle en Auvergne. Deux histoires que je tire droit d'un livre de Chantal Knecht qui paraît chez Plon. Des animaux au prétoire. J'ai écrit ces histoires avec Bettina Servan, réalisation signée Céline le brave.

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Christophe Hondelatte. Du 12ème au 18e siècle, dans l'Europe chrétienne et rurale, des hommes ont intenté des procès à des animaux, des animaux domestiques pour la plupart des vaches, des brebis, des juments, des chiens, des chats, des coqs, mais pas qu'eux. Ils ont aussi traîné devant des tribunaux, des limaces, des papillons, des rats, des souris, des chenilles et, au 16e siècle, en Savoie, des charançons, des insectes qui se sont retrouvés dans le box des accusés.

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Nous voilà à Saint-Julien de Maurienne, dans le sud ouest de la Savoie. Un matin de février, 15 145 contesta paysans enfilent une veste en peau de brebis par dessus sa chemise.

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Et comme tous les matins depuis plusieurs mois, ils filent droit vers sa vie pour y planter des boutures de ceps de vigne.

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Sa vigne produit un bon vin blanc, doux et sucré. Le seigneur du château en raffole et l'évêque aussi. Il en commande plusieurs tonneaux par an et il en offre à tous ses invités venus de Rome ou d'autres régions. Son vin souvent bien et même de mieux en mieux. Jean Testa se frotte déjà les mains, d'autant qu'il vient de marier son fils Antonin, son unique Christ. Les six autres sont des filles avec Antoinette Duprat, la fille du vigneron voisin.

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Une aubaine. Une fois réunies les deux vies Safrane, domaine de près de 6 hectares. Mais le malheur frappe au mois de mai, peu de temps après Pâques. Un matin, Jean Testa et les siens arrivent dans leurs vignes. Adieu le bon vin. Les vignes sont envahies par des cohortes de petits insectes grouillant des charançons, que certains appellent des vins ou des verres. Pillon, peu importe, ce sont des animaux. Therry leurs larves. Sorte de gros verres se mettent à la fois dans les racines et dans les bourgeons, et les bourgeons tombent et il se dessèche.

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Mon Dieu, le ciel nous punit nos péchés. Qu'est ce qu'on va?

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Jean n'est pas le seul à se lamenter. Tous les vignobles du village sont touchés. Tous les paysans sont abasourdis de voir leur travail anéanti en quelques heures. Alors, ils pleurent et ils prient. Il implore la Vierge Marie. Que faire? Que faire?

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Jean eStat décide de rassembler chez lui, dans son cellier, tous les vignerons du village. Une réunion du désespoir. Moi, ce que je propose, c'est qu'on aille voir le syndic du Château. Le Sadik, en ce temps là, représente la justice dans la commune. Celui de Saint-Julien s'appelle Pierre Ducol. Jean Testa va le voir sur le champ. Nous autres, pauvres paysans, on est abattus par ces mots dans un sac qui dévore nos vignobles, seuls fruits notre travail.

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Il faut faire quelque chose. Il faut aller voir l'évêque en notre nom et qu'elle nous délivre du mal pour que ces animaux comme nos vignes, l'eau, je vous en supplie. Le syndic en réfère immédiatement à l'official de Saint-Julien, c'est à dire le juge désigné par l'évêque pour rendre la justice ecclésiastique. Il se saisit du dossier, mais ça le laisse songeur. Mais enfin, que faire? l'Église pour arrêter ce fléau. Après tout, ces insectes auront bien le droit de se nourrir comme tout être vivant, comme d'autres créatures de Dieu.

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Et si ce fléau voulu par la puissance céleste et ses ignorant peut être payé après tout bon leur péché, je sais qu'ils sont souvent réticents à payer la dîme du vin et réticents à accomplir leur devoir religieux. Alors, en attendant, je propose qu'il fasse des processions, des processions expiatoires et qu'ils payent leur dîme. L'année prochaine, ils n'auront pas de vin, ils ne paieront rien et ils doivent payer maintenant. Et voilà comment les vignerons de Saint-Julien se retrouvent pris au piège au mois d'octobre, c'est à dire au moment où les vendanges n'ont pas lieu.

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l'Official envoie un prêtre sur place pour constater les dégâts et dresser un rapport. Le curé débarque dans les vignes en surplis et étole violette. Et il les asperge d'eau bénite chaque mardi. Créateur de gables d'Elmau Invertébré Jardin donne un bon raisin et des campagnes de la vigne et Nominoë patrie. Et puis les Spirito santé, mais ça n'arrête pas les charançons. En revanche, malgré la misère, les vignerons sont bien obligés de payer leur dîme et leurs aumônes et d'observer le jeu, de s'agenouiller devant les oratoires, faire don de leurs larmes au Seigneur.

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Oh! Le 22 janvier 15 au 146 d'un coup, leur désespoir devient fureur. Les vignerons de Saint-Julien Jean está en tête, se ruent à l'église et il empoigne la statue en bois de Saint-Vincent.

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Allons donc leur faire Wey dans le Sannier renfermant notre saint patron qui nous a pas protégés, les bêtes qu'ils sont en rage et donc il enferme la statue pendant quatre mois avec leur tonneau.

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Pour se venger, ils sont à bout. Au début du printemps suivant, un an donc après l'arrivée des coléoptères, le syndic Pierre Ducol décide que l'affaire n'a que trop duré. Il envoie une requête au juge pour réclamer que les charançons soient excommuniés.

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Nous ignorons de Saint-Julien sommes désespérés de voir le fruit de notre travail réduit à néant. Puissiez vous intervenir auprès de la puissance céleste pour lui demander de ne pas favoriser ses insectes plus que sa progéniture humaine. Nous demandons que les chansons soient mis en dehors de l'Église et qu'il soit excommunié, que le Seigneur soit avec nous l'official de l'évêque. Il répond par un jugement cinglant.

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Les vignerons de Saint-Julien ne en justice que les seuls libèrent de leurs péchés par des prières ferventes et souvent répétées, et par leur participation aux cérémonies ainsi qu'aux pèlerinages. Quant aux insectes incriminés, ce sont aussi des créatures de Dieu et on ne peut pas les chasser sans offenser notre Seigneur. En tout cas, ils ne seront pas excommuniés que ce jugement fasse seul le roi. C'est un jugement, donc c'est plié. Les charançons ne seront pas excommuniés.

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Blanchi et épargné par l'official Monseigneur L'évêque, finalement, les charançons sont partis d'eux mêmes au début de l'été, ils sont allés s'installer ailleurs, dans les vignes de Bourgogne. Et là dessus, 41 années s'écoulent et nous voilà en 15 187 dans le même village de Saint-Julien de Maurienne. Jean Testa et sa femme et ses sept enfants sont morts depuis longtemps et c'est son petit fils, fils d'Antonin, qui s'appelle Jean lui aussi, qui a hérité du vignoble familial qui l'a fait prospérer.

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Et quarante et une années plus tard, les charançons sont de retour au même endroit.

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Et la réaction des vignerons est identique en tout point.

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Allons voir l'official et les voilà qui débarquent gonflés de colère, accompagnés du syndic François Avner, à l'évêché de Saint-Julien. Ils s'installent tous dans l'église qui fait office de tribunal et l'officielle se met dans un grand fauteuil sous la grande croix Sélange et Aubrée. Silence. H.L Ça indique la laveau écoute. Le juge. Si nous vous présentons aujourd'hui devant vous. C'est en raison de la gravité immense du malheur qui s'est abattue sur nos protégeraient. Ce sont des braves gens, ils ont toujours été fidèles à leur devoir religieux.

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C'est pourquoi ils ne comprennent pas pourquoi le ciel les frappe si injustement. Les animaux sont de retour. Eux qui n'avaient pas été excommuniés par la Sainte Église par le passé. Dès lors. Nos syndics vous demandant de nous autoriser à reprendre l'instance mue précédemment. Il veut qu'on reprenne la procédure d'excommunication des charançons, qu'on appelle en quelque sorte quarante et une années plus tard, l'official se racle la gorge. Il a juste les manches de sa robe. Messieurs, j'ai entendu vos griefs.

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Le fléau que vous décrivez? On ne peut pas nous laisser indifférents. S'attaquer à un autre vin, enfin, comment est ce bien possible? Le vin a t il boit la boisson de la Bible? Les noces de Cana, la Cène, la boisson qui remplit le calice? Notre pape innocent enceinte, ne joignaient t il pas ces maladies par des cures de vin? Donc, je pense qu'une enquête sérieuse s'impose et je désigne Guillaume Fromentin en tant que commissaire.

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Et comme il est logique que la partie adverse, c'est à dire les dénommés charançons qui sont des badauds, Dieu après tout, puisse assister eux mêmes à l'expertise. Je nomme Antoine filiale comme leurs avocats.

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Le second procès contre les charançons s'ouvre le 6 juin 15 187. Filiale. En tant qu'avocat de l'accusé, ne vous incompetents. Monsieur le juge, j'exhorte la cour de ne pas s'acharner sur cette pauvre bête Dubourdieu, qui n'a fait qu'obéir à la loi naturelle et ne cherchent qu'à survivre. Et j'ajoute qu'aucune excommunication, aucune censure n'est en vérité de nature à les affecter. Alors, que disent les livres saints? Voilà que je vous ai livré les plantes de la terre ainsi qu'elles vous servent d'aliments et soient la pâture de tous les animaux.

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Je demande donc à la cour de déclarer la demande nulle et non avenue. Je vous remercie. Le juge rend son jugement une semaine plus tard. Bien. Nous avons décidé de choisir la voie de la sagesse. Nous préférons une solution à l'amiable. Notre intention est de donner aux charançons. Une nouvelle pièce de terre qui soit loin des vignobles pourqu'il agités et subsistance.

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Mais l'avocat Filiol, l'avocat des charançons et contre. Enfin! Je me suis rendu moi même pendant la suspension. Non, les gens qu'on prétend affecter aux insectes. Ils sont stériles, ils sont stériles des forêts, des ronces, des buissons, des thiou, de la terre, mortes, sans fruit. Je vous conjure, monsieur le juge, débouté mes adversaires de leur demande. Tout cela est absolument faux. Vous êtes l'avocat du diable. Enfin, lieu qui n'aura été attribué est paradisiaque.

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Ça n'est que justice. Et là, l'official prend une dernière fois la parole. Et bien, puisque les charançons ne veulent pas obéir à l'ordre divin. Je prononce leur excommunication. Cette sentence sera annoncée publiquement dans nos églises. Qu'ils soient maudits et anéantis avec l'aide de Dieu. La séance est levée. Après l'excommunication des charançons, voici l'histoire d'une brebis à Rions, en Auvergne. Au début du 17e siècle, elle commence le mardi 28 avril 16 106 dans le bureau du juge Dorian.

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Exposez votre nom, monsieur. Sais que votre adresse et votre date de naissance. Le juge. Pierre Gauthier. Fisons. Je suis laboureur à Rio depuis 10 ans. Fait les mariés. Des. Le gars vient de passer trois jours en prison. Il est complètement abattu. Gauthier. Connaissez vous la brebis dont il est question dans cette affaire? Oui, monsieur le juge, oui. On la remarque chez. La jeune Noir du village emballent. L'importun Monvoisin.

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Chez monsieur. Des dépositions qui vous accusent d'un crime diabolique. Vous avez, monsieur? Ouvert, cette Barbie noire? Et plusieurs fois. Vous êtes accusé de copulation diabolique avec chacun Fromelles. C'est un crime et empêcher que l'on ne peut pardonner. Marfa, monsieur! À quoi vous sert donc votre femme? Et pourquoi diantre, vous êtes vous mariée à. Vous l'avez dit vous même à l'instant, vous n'avez pas d'enfants. Cela explique presque. Vous préférez soit être talen à votre femme, n'est ce pas?

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Non, monsieur, je ne sais pas vraiment bien gérer, en fait, oui, je suis innocent et aussi. Moins. Commencez donc par demander pardon à Dieu, je vous prie. Vous avez commis un péché, l'irréparable. Vous avez une inclination sodomites, monsieur, et seul Dieu pourrait effacer votre crime. Depuis votre mariage, monsieur Gautier? Avez vous? Fréquenter une autre église. Assister à la messe du dimanche. Non, non, moi, c'est ma femme qui va à, confesse Pardies.

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Elle a des choses à se faire pardonner. Reconduisait donc en prison. Pour ramène Pierre Gauthier dans sa cellule sombre et humide à l'isolement. Son crime pourrait provoquer des émeutes. Et il est interdit de visite. Mais qui pourrait venir le voir? Sa femme, ses voisins, ses amis? Ils l'accusent tous.

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Cinq jours plus tard, le juge fait venir apparents les témoins dans son bureau. Pierre Gauthier est là, dans un coin de la pièce, tout recroquevillé. Le premier à témoigner est écuyer, conseiller du roi. Il s'appelle Melchior Gaspard de Trolleys. Jurer de dire toute la vérité, Mr. Je le jure, monsieur le juge. Bien, je vous écoute. Bien. Cela s'est passé il y a un mois environ. Un dimanche matin, vers 9 heures, alors que nous sortions de la messe avec ma femme et mes deux enfants.

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J'ai vu cet homme là en veste à carreaux et bonnet rouge contre l'une des façades de l'église. Il est en train de s'accoupler et de s'accoupler avec un mouton noir près de l'église. Un dimanche matin. Qu'accueillera Frémy, tout le monde est scandalisé. Voilà ce que je peux vous dire, monsieur le juge. Le deuxième témoin s'appelle Pierre-Jacques Monterai. Il est marchand de vin, Arion, et lui aussi était à l'église. Vous savez, monsieur le juge?

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Chez un commerçant bien connu et les gens me parlent. Et je compte plus le nombre de clients qui m'ont rapporté les mêmes faits. Je les compte plus. Vous pouvez me croire, monsieur le juge. Certains m'ont dit qu'il s'était accouplé avec un cheval. Et d'autres avec une chaîne, enfin, de telles pratiques conteuses peuvent ruiner notre cité. On n'a pas le droit de copuler avec une bête.

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Le troisième témoin est le propriétaire de la brebis Étienne d'Hotel, devant le juge. Il est un peu impressionné. Monsieur le juge. Je suis bien d'accord avec tout ce qui vient d'être dit. Il ne faut pas condamner la bête, elle est innocente. La bête, c'était elle qui subissait ces assauts et si elle bêler, c'est qu'elle protestait. Je le sais, bahasa Sheba, ce que ça veut dire quand une bête belle d'une manière ou d'une autre. Vous savez, monsieur le juge?

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Une bad bank utile pour les jeunes, elle peut encore servir quelques années. Elle donne sa viande, sans oublier les vêtements chauds grâce à sa laine. La nature aurait trouvé une très grosse perte pour moi et pour ma famille. C'est pas parce qu'un homme a péché avec un animal que celui ci doit payer pour son crime. Une seule responsable? Elle est d'ailleurs. Et il m'a dit plusieurs fois que c'était en goût. Il m'a même dit qu'il préférait la brebis noire iframes.

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C'est vous dire. Menacé de le dénoncer plusieurs fois. Il m'a supplié, il m'a promis qu'il recommencerait. Oui, monsieur le juge. Monsieur le juge, rendre justice à ce pauvre animal ne recule pas. Je vous en supplie. Ouais, ouais. McShane n'est pas l'agneau de Dieu que nous jugeons aujourd'hui. C'est une brebis lubrique. Le perfide qui oublie sa propre nature et les mâles de sa famille. On ce que deviendrait le genre moutonniers. Toutes les brebis, il agissait de la sorte.

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Vient ensuite l'aubergiste Thomas Bonami. Oh moi, c'est sa femme! Rien menton raconté un soir à l'auberge. Depuis qu'il fréquente l'animal, il remplit plus son devoir conjugal. Elle a surpris deux fois avec la brebis près du ruisseau. C'est un vicieux. Vous condamné à mort et Elong, mais la brebis. Je vous remercie, monsieur. Et maintenant, la femme de l'accusé elle s'appelle Claudine Claudine Gauthier n'est montée près d'une petite femme aux cheveux roux bien campés sur ses pieds.

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Quand elle entre dans le bureau du juge, elle jette un regard haineux à son mari. Monsieur le juge!

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Quelle femme peut souffrir plus comme moi? Je suis la risée de toute la ville. J'aurais dû me méfier. Mon mari n'a jamais été trop fort pour ce qui est du devoir. Le devoir conjugal. Et d'ailleurs, tout jeune, elle ne voulait pas se marier. La dernière fois, c'était il y a cinq ans. Je me souviens qu'il n'était pas trop Beilin. Il est impuissant. Monsieur le juge, comment voulez vous avec ça avoir une progéniture? Bien Madame, je vous remercie.

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Le procès est suspendu. Ramener monsieur Gauthier en prison? Le juge nomme ensuite deux experts chirurgiens à qui il demande d'examiner le corps de l'accusé et qui déclare dans un procès verbal Monsieur Gauthier a visité et habité la brebis.

[00:25:34]

Et puis, Pierre Gauthier finit par avouer oui, il a effectivement copuler avec la brebis noire. À plusieurs reprises. Et le 30 mai 706, le juge de Rion rend sa sentence. Kashagan, Thiré. Vous êtes convaincus de crime de sodomie envers une brebis noire appartenant à Etienne Hôtels Berger? Vous êtes donc condamné à être attaché à un poteau planté sur la Grand-Place de Rions. Et à y être brûlé vif, assis. Que la brebis noire. Tous vos biens seront confisqués au profit de la ville et du roi.

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Le jour de l'exécution, toute la ville de Rions est là, sur la place du marché, dans une ambiance bon enfant.

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Il y en a qui dansent et d'autres qui chantent en hurlant Mort, Gabes, mort sodomite. Oh la brebis! On commence par pendre Pierre Gauthier à la potence et ensuite deux gardes traînent la brebis juste en dessous sur une sorte de escabeau, et un bourreau l'étrangle dans geste bref. Ensuite, les deux cadavres, celui de l'homme et celui de l'animal, sont jetés au sol. On lance sur eux des bouts de bois et de la paille. Et le bourreau y met le feu et les gens autour de joie.

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Et les cendres de ces deux êtres maudits sont ensuite enfouis profondément dans la forêt.

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